Bonne nouvelle ! Je pars sur le prochain Dakar à moto pour arpenter l’Argentine et le Chili. Vous saurez bientôt sur quelle machine et dans quel Team, mais il y aura des surprises et un gros challenge à la clé. Comme vous j’ai participé aux Dakar des copains les années précédentes en achetant des T-shirts (très beaux), du vin (toujours très bon). Il faut ici rendre hommage au grand Dr Muller qui a dit un jour à un pote « tu nous prends déjà des sous pour financer ton Dakar, ne nous demande pas en plus de boire ton vin ! » Tout ça c’est du passé, et c’est la très bonne nouvelle pour vous, je n’ai rien à vendre pour financer mon Dakar. Par conséquent, pour la moitié des sommes que vous auriez pu engager, vous pouvez m’envoyer vos dons à l’adresse ci-dessous : Eric Schiano – 28 Avenue Savorgnan de Brazza 83 160 La Valette du Var 06 86 922 972 L’autre moitié, gardez-la pour les soldes, vous achetez les T-shirts de votre choix et du vin de qualité. Ainsi, vous serez élégants, buvant du vin raffiné, en admirant mes performances à la télé. A bientôt pour d’autres nouvelles… Allez en bateau !Le rallye-raid vous fait peur ? Vous hésitez à vous lancer ? Lisez la suite, en fait c’est trop simple... La décision ? Parfois c’est sur un coup de dé que ça se décide, ou après une discussion entre potes passionnés. Pour moi, c’est sur le bateau de retour du rallye de Tunisie (http://www.npo.fr/) que mon Dakar a commencé sans que je le sache : une conversation, comme j’en ai eu plusieurs dizaines avant, où on se dit qu’on ferait bien un truc ensemble pour les rallyes à venir. Sauf que là, je causais avec Laurent Le Gat qui venait de terminer le Tunisie sur sa belle Sherco. Un gars humble et fort sympathique, le genre de type qui colle à l’esprit du rallye-raid. Bref on parle rallye du Maroc et on échange nos numéros. Et voilà que le gars me rappelle une dizaine de jours après : « j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, on est trop court pour s’aligner au rallye du Maroc, la bonne c’est qu’on a le soutien de Sherco pour le Dakar. On engage les trois cylindrées, si tu es OK, la 250 est pour toi ». Qu’auriez-vous répondu ? Pour moi c’est banco. Surtout qu’avec la 250 j’amortis largement mon engagement : je vais passer au moins 30 % de temps de plus que les grosses motos en selle ! J’en ai pour mes sous… Voilà, c’était parti pour la grande aventure ; ça n’est pas tout à fait fortuit, mais on ne peut pas dire que j’y ai pensé des mois à l’avance. Poids plume et regard de braise La libellule avant l’envol: 250 cm3, c’est sûr, faut aimer souffrir. Mais les challenges difficiles, j’aime bien. Et puis ça me renvoie un peu des images de la grande époque du Dakar ou des barjots partaient en scooter, en 2CV et autres véhicules exotiques. Plus près et plus réaliste, mes potes Hervé Mons et Fred Dabert se sont alignés sur des 250 eux aussi et plutôt avec succès. Pareil pour Pat Meynier, mais là c’est la moto qui partait avec un handicap, pas le pilote ! (allez vieux pote, je rigole...) Alors Inch’Allah (même si ça n’aura pas lieu en Afrique !), on va tout préparer pour aller au bout et si ça marche, c’est super. Mon Dakar ne va peut-être pas durer longtemps… Mais peut-être pas ! Qui sait ? On a bien vu, il n’y a pas si longtemps, des motos oranges abandonner lors des premières étapes pour des batteries qui claquaient. De plus la mob est super, l’équipe est hyper motivée et conviviale, vraiment un environnement boostant. Last but not least, j’ai un gabarit d’athlète (58 kg !) qui me permet de bénéficier d’un rapport poids/puissance pas si ridicule. Faut bien que ça serve un jour de raser les mottes ! Le tort, ç’aurait été de ne pas essayer.